Notre dernier weekend de compétition bateau challenger FFPS est enfin arrivé. Cela se déroule à Sens sur un bief de Lyonne que l’on ne connait pas du tout.

Notre motivation est au plus haut malgré un challenge de taille : Marquer suffisamment de points pour grimper dans le top 5 et nous ouvrir les portes de la finale.

L’objectif est simple mais difficilement réalisable : Faire deux podiums … ET se placer au moins deuxième dans chacune des manches.

Nous sommes arrivé à Sens le vendredi soir vers 22 heures et avons été accueillis comme des rois par Christophe Ducassou, Carlos Fontes, les organisateurs et les autres pêcheurs (le vin, le champagne coulaient déjà à flot !).

Après l’apéro, direction un internat réquisitionné pour l’occasion qui permettra de loger pas moins de 15 compétiteurs. L’ambiance avaient atteint son apogée ! Alexandre, Patrick et le reste de la bande étaient survoltés … Et n’étaient pas décidé à se coucher tôt…

 

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Jour 1

Après une nuit de folie, le réveil sonne. Il est 05h30 du matin, la nuit a été courte mais la soif de la pêche et l’excitation nous stimulent au point d’oublier notre fatigue et la beuverie de la veille.

Notre stratégie est au point, les derniers paramètres et nos techniques ont été préparé une semaine avant sur notre rivière préférée l’Oise.

Damien se charge de cibler les perches et le sandres en grattant les fonds (en ce moment, ce genre d’animation est adaptée car l’activité est plutôt faible).

Pour ma part, je chasse de préférence le brochet pour essayer d’avoir ce poisson bonus et peigner le plus de surface possible. Je compte donc utiliser des leurres durs (crankbait et jerk).

Nous avons également des cannes pour jigger (plomb palette et lames) et pour la verticale en drop shot.

A ce stade, La seule chose qu’il nous manque c’est un itinéraire et une idée précise des postes à peigner …

Mais revenons à la compétition, il est 08h30 lorsque le coup d’envoi est donné (par chance nous sommes tombé dans la vague1). On a repéré deux piles de pont et on fonce dans la limite des 10km/h sur ce premier spot à fort potentiel. On sera rapidement rejoints dans la zone par une autre équipe qui misera sur la pile opposée.

On applique alors notre plan à la lettre, Damien gratte et moi je peigne du terrain. Il nous faudra très peu de temps pour sortir le premier fish et c’est pour Damien ! Gros coup de chaud mais on gardera la tête froide, Damien remonte rapidement le poisson et je saisie en un éclair l’épuisette pour sécuriser ce magnifique sandre de 545 ! Purée ! On en a un ! Ouhaouuu, la joie explose sur le bateau. Les commissaires nous ont vu et ajoute ce premier poisson à notre fiche de marque.

À ce stade, on sait qu’on a validé la date mais on garde en tête qu’il faut maintenant prendre des points et sécuriser notre avance !

On insistera longtemps sur la zone car on sait qu’un sandre en cache probablement d’autres … Mais aucun autre poisson nous rendra visite.

Toujours à bloque, on décide de tester les bordures mais aucune touche ni un semblant d’activité. On commence à se rendre compte que la journée risque d’être longue.

Alors qu’on commence à douter, je décide de partir en prospection et d’essayer de trouver un spot précis à marteler. On allume le thermique et on se dirige vers le haut du bief tout en discutant de notre stratégie et en scrutant les postes intéressants.

Arrivé aux limites du parcours, on aperçoit plusieurs bateaux, on préfère alors de repartir un peu plus bas sur un spot qui a éveillé la curiosité de Damien. Il s’agit du grande plage qui descend doucement et qui est encombrée par une grosse masse d’herbier et quelques nénuphars. Au fond se trouve des structures en bois qui sont également des bonnes cachettes pour les poissons.

On continue notre stratégie peignage/grattage et une fois encore c’est le grattage de Damien qui paye ! Il se prend une cartouche et remonte à bord un beau brochet juste maillé ! Ouhaouuu Damien assure, il vient de renforcer notre score 540 !

On profite ensuite de notre avance pour explorer la partie opposée du bief. Sur le trajet on testera piles de ponts, péniches et bordures mais rien à faire … Arrivée à l’extrémité du parcours, on commence à sentir la fatigue et le temps commence à se faire très long.

Blasé mais toujours en quête d’un autre poisson qui nous permettrait de nous rassurer une bonne fois pour toute, nous repartons en direction du premier pont et amorçons une dérive le long du quai d’une entreprise de « grain » … Il doit rester une heure avant la fin et Damien touche le dernier poisson de notre journée : un brocheton qui malheureusement ne maille pas et nous permet pas de faire monter les points.

15h30, c’est l’heure d’arrêter et de rendre notre fiche de résultats aux commissaires ! On est content mais avons encore quelques doutes sur le dénouement …

Après avoir rangé le matoss, le verdict tombe ! On est premier ! Ouhaouuu on est trop fier la moitié de notre objectif est atteint ! Et cerise sur le gâteau, on gagne quelques boites des célèbres têtes plombées hook’n fishing (merci Nicolas Chalal).

Mais la journée n’est pas terminée car maintenant c’est la mi-temps, rendez-vous chez Christophe Ducasso pour faire la fête autour d’un super repas et de bons vins …

La suite de la compétition dans un prochain article…

Résultat

Bruno	0 poisson
Damien	2 Brochets, 1 Sandre

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Ce dimanche, c’était session entrainement avec le Dam’s ! L’objectif : Préparer les deux prochaines dates du championnat FFPS challenger bateau qui se dérouleront à Sens le 15/16 octobre.

Ces deux dates de la compétition seront décisives pour rester dans la course (nos 3 journées de forfait et notre pitoyable résultat en Seine nous ont placé sur la sellette). Pour espérer atteindre le TOP 5 de la zone nord, nous avons besoin de valider deux manches et marquer 4 points.

Un programme chargé nous attendait : Revoir notre organisation, travailler la prospection à l’écho sondeur et progresser dans nos techniques de pêche respectives.

Voici notre stratégie :

• Damien devait travailler essentiellement la pêche à gratter et le linéaire la recherche de la perche et du sandre,
• Pour ma part, je traquais le brochet aux crankbaits et aux leurres souples. Puis dans un second temps, je devais jouer la carte de la sécurité en cherchant la perche au drop shot.

Maintenant que le contexte est posé, passons au résumé de la sortie :

Arrivé à la mise à l’eau vers 7h45, nous constatons aussitôt que le niveau de l’Oise est au plus bas, que l’eau est très claire et que la température de l’eau a pris une sérieuse claque ; L’écho sondeur affichait une température de l’eau à 13.5 degrés, soit 4 degrés de moins que la semaine dernière !

C’est face à un magnifique levé de soleil partiellement caché par une épaisse brume que nous nous sommes rendu sur notre premier spot.

À notre arrivée dans notre première zone, l’activité en surface était faible mais les échos laissaient entrevoir la présence de poissons fourrages.

Le début de la dérive est calme mais sur sa fin j’ouvre le bal, grâce à mon montage drop shot en touchant ma première et dernière perche de la journée …

Le reste de la matinée est compliqué pour moi, mes 2 techniques phares (drop shot et cranking) ne donnent rien et le peu de fois où j’ai gratté au LS les fonds cela n’a rien donné.

Pour Damien c’est une tout autre histoire, il est on FIRE ! Malgré le peu d’excitation et d’activité des poissons, il réussira à sortir un bon nombre de poissons. Et oui ! En alternant grattage et jigging, Damien mettra au vivier prêt de 9 poissons :

1 sandre maillé, 5 perches (dont 2 maillées), 2 rotengles et pour finir un brocheton !

Notre session se clôture vers 15h après 7heures de pêches non stop.

En ce qui concerne la pêche, on ne peut pas dire que de mon côté cela a été flamboyant mais grâce à Damien nous aurions validé la date !

Nous sommes maintenant prêt ! plus qu’a attendre le week-end prochain …

Résultat

Bruno	1 Perche
Damien	1 Brochet, 1 Sandre, 5 perches et 2 rotengles

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

 

Un dimanche automnal en compagnie de Pierre et Mika pour traquer les carnassiers de l’Oise.

Nos premiers leurres ont pris contact avec le fond de l’Oise un peu avant 08h00.

Dès le début, nous pressentons que la pêche ne vas pas être évidente : L’activité en surface est faible (voir inexistante) sur ce premier spot généralement très actif. Et sans compter un vent du nord (poisson dort) glaçant qui nous gèle les oreilles 🙂 … C’est pas bon signe.

On insistera beaucoup et on essaiera un panel de leurres assez varié (souple en verticale/linéaire, crankbait et plomb palette) mais finalement c’est le montage drop shot de Pierre qui permettra de sortir deux perches maillées (29/24). Malgré nos efforts et le temps passé, on ne réussira pas à faire plus sur ce spot.

On s’est ensuite déplacé sur un autre secteur, pour rechercher le sandre en vertical et en linéaire le long d’une rangé de pilonnes. Malheureusement, arrivé au bout, le bilan est nul.

Je suis un peu dépité et décide de forcer un peu sur la bordure à l’aide d’un crankbait (Aliexpress 3€). Un choix judicieux puisque après un lancé puissant dans la longueur de la berge, je ferre enfin un poisson. Un poisson énergique et endurant qui donne des coups de tête  ! Purée que c’est bon !

Après de bonnes sensations et un combat vigoureux (et en priant pour ne pas couper), j’arrive enfin à mettre un brochet bien gras de 68 dans l’épuisette ! OUF, la bredouille est évitée, la confiance reprend le dessus.

De nouveau motivé, on a continué sur deux autres zones à brochets mais nous n’arriveront pas à trouver et leurrer d’autres carnassiers.

Notre matinée s’achève vers 13h30 avec un léger sentiment de frustration. Nous avons la conviction qu’il y avait moyen de faire de grosses perches et peut être encore du brochet mais le temps à pris le dessus.

Par contre, aucune trace de sandre … Où sont-ils passés ?

Résultat

Bruno	1 Brochet 68
Mika	0
Pierre	2 Perches

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

 

Après nos maigres résultats du weekend dernier, Damien, Mika et moi n’avons pas résisté à ce nouvel appel de la rivière (l’Oise).

A peine arrivé, nous constatons que les conditions ont changé ; En effet, La température a chuté (l’eau était à 18) et quelques feuilles mortes commencent à tapisser la rivière : c’est le début d’une nouvelle période de pêche.

Durant cette période charnière, les perches quittent progressivement les bordures tandis que les brochets se préparent à affronter l’hiver … Nous allons devoir nous adapter et en profiter pour essayer de pêcher de gros spécimens !

En ce qui concerne la pêche du jour, la première dérive est assez prometteuse, elle nous permettra de capturer un mini Pike (au crankbait) en bordure, une micro perche (au plomb palette) sur la cassure et un très beau chevesne qui s’abritait sous les arbres (au crankbait).

MAIS les dérives se suivent mais ne se ressemblent pas : Les deux dérives suivantes ne mérites pas qu’on en parle … Elles n’ont strictement rien donné !

C’est sur notre dernier spot que les choses ont un peu bougé. Damien tape un très gros et grand brochet (1 métré ??) qui malheureusement, après un beau combat de quelques minutes et une superbe chandelle arrive finalement à se décrocher ! Les « le bâtard » fusent et laisse place à un grand vide à bord.

Un gros coup au moral s’installe, on y croit plus : Pour Damien et moi, le poste est mort, on a loupé toutes nos chances. Seul Mika garde encore espoir et continue, motivé plus que jamais à lancer son crankbait sur la zone.

Et là ! miracle (ou pas), Mika annonce ‘fish’ ! (Durant un court instant, nous avons cru qu’il s’agissait du même brochet que celui de Damien). Après combat rapide et maîtrisé, Mika réussira à sortie un beau brochet de 70.

On insistera encore un peu avant la fin de notre session mais sans succès.

Cette nouvelle sortie n’aura pas été très productive mais fût riche en émotions. Elle nous permettra également de confirmer notre sentiment : Les brochets sont de sortie ! Cela ne va pas durer … Profitez-en !!!

Et la moralité de l’histoire, si vous décrochez un brochet, persévérez ! (Facile à dire, hein ?).

 

Résultat

Bruno	1 mini pike (mais ça compte)
Mika	1 brochet 70
Damien	1 Chevesne, 1 perchette et une décroche de broc 🙁

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

(partie 2/2)

Deuxième et dernière partie du compte rendu de notre compétition Challenger qui s’est déroulée en Seine du côté de Draveil (91).

2^ième Manche

Cette dernière manche du weekend comptait pour notre classement général puisque l’équipage était au grand complet (Damien n’était pas disponible le jour précédent). Une manche importante car elle pouvait nous permettre de remonter et surmonter nos 3 journées de forfait consécutives.

Avant de commencer, j’ai fait un gros débriefe de la pêche de la veille à Damien ; Et pour le coup, cette fois on savait quoi faire et on comptait bien donner le maximum pour valider et marquer des points sur cette épreuve.

Notre stratégie reposait sur l’expérience et les spots de la veille : Faire les bordures aux crankbaits afin de toucher des perches maillées. (C’est simple mais cela avait payé avec Mika Ell).

Après avoir essuyé des problèmes de connectiques du moteur électrique (Merci infiniment aux équipes MAZZIA/DOUCEET et MULLER/COSTA pour les outils et le coup de main) et lutté pour démarrer mon moteur thermique boudeur, nous avons enfin pu nous mettre en selle. La poisse ?

Ce coup-ci nous étions dans la première vague et nous en avons profité pour en tirer avantage en nous rendant rapidement sur le spot de la péniche où j’avais manqué un silure la veille.

Quelques minutes après notre arrivée, Damien ferre un gros poisson mais le combat se terminera rapidement par une coupe. C’était probablement un brochet; le coup est rude, Damien est sous le choque. Une fois de plus on perd un gros poisson au niveau de cette péniche ! Malédiction ?

La péniche ne nous apportera rien de plus, on décide alors de commencer à peigner le bordure comme on l’avait prévu initialement. Commence alors une (un très) grosse période de calme et de remise en question. Rien à faire, les poissons ne veulent pas de nos leurres et de mon côté la fatigue est là … Je n’arrive plus à pêcher, je préféré arrêter un moment pour me reposer.

Damien insiste mais rien y fait. Plus tard je m’y remets à mon tour mais clairement la pêche n’est plus la même que la veille : Les poissons ne sont clairement plus en bordure, ils nous semble évident qu’ils se sont écartés vers le centre de la rivière.

Le temps passe est toujours rien, cela commence à sentir mauvais car nous sommes à moins d’ une heure 30 avant la fin de l’épreuve. Damien qui jusqu’à là avait tenu le choque mentalement commence vraiment à en avoir marre. On décide de nous rendre à nouveau aux péniches pour terminer la journée.

Cette fois, je passe au plomb palette et concentre mes lancés vers l’intérieur de la rivière pendant que Damien s’acharne en linéaire sur les péniches. J’arriverais à toucher jusqu’à 3 micro perches avec mon plomb palette en très peu de temps, ce qui nous indique clairement que les perches se sont décalées vers le milieu de rivière.

Mais le moral n’est plus là, j’ai vraiment du mal à rester concentrer et me motiver à cause de la fatigue et de mes maux de ventre qui persistent depuis la veille.

Une trentaine de minutes avant la fin de la manche, on sent qu’on n’arrivera pas à faire plus et décidons d’arrêter les frais de cette journée « noire ».

On partira comme des voleurs  (sans passer par la case remise des prix) rapidement afin de profiter du peu de temps qu’il reste du weekend pour le passer avec nos femmes et enfants respectifs.

Bilan

Cette épreuve est un Echec : Nous n’avons pas réussi à nous adapter et avons encore reculé dans le classement général.

Les poissons avaient quitté les bordures pour se réfugier proche des cassures et nous sommes totalement passé à côté. Il va vraiment falloir que l’on s’entraîne à lire un sondeur et cerner les structures des fonds.

Ce qui est fait et fait, il faut aller de l’avant. Il nous reste maintenant 2 weekends (vu qu’un des weekends a été annulé faute de monde …) pour remonter. C’est encore possible de terminer dans les 5 premiers du classement de la zone nord challenger mais cela risque d’être vraiment compliqué. ALLLEZZZ LAA ! Chaud patate DAM !

Remerciements

Un grand merci à tous les organisateurs, les commissaires, compétiteurs, Carnadream91 pour cette belle organisation et la bonne ambiance.

Un merci en particulier à Christophe qui à géré et coordonné d’une main de maître ce bel évènement. Vivement la prochaine !

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

(Partie 1/2)

Deux nouvelles journées du championnat FFPS challenger se sont déroulées ce weekend dans l’Essonne (91) sur un tronçon de la Seine.

Introduction

J’attendais ces dates avec impatience car c’était l’occasion de nous confronter et d’observer les meilleures pêcheurs du championnat puisque la division élite était présente.

De plus, ayant été forfait aux manches de Saint-Jean de Losne (Quelle idée de placer une épreuve le 30/31 juillet ??? 😳 ) nous avons pris une grosse claque au classement générale et nos chances de nous qualifier pour la finale sont vraiment réduites. La journée du dimanche était donc très importante pour valider notre 4^ième date et retrouver une place convenable  au classement challenger ( spoil : ^{Ce qui malheureusement ne sera pas le cas}).

Malheureusement pour nous, plusieurs petits détails n’ont pas joué en notre faveur :

• Primo, Damien n’était pas disponible pour des raisons professionnelles et de ce fait la première journée ne comptait pas pour notre classement ;
• Deuxio, notre connaissance du milieu était proche de zéro. Certes nous y avions fait un prefishing une sortie mais celle-ci nous avait rapporté plus de problème que d’informations valables ;
• Et enfin, parce que j’ai eu la *chia .. sse* été dérangé par des maux de ventre durant les deux jours  😡 .

Stratégie du weekend

Ne connaissant que très peu le secteur, nous avons opté pour des techniques de pêche rapide et surtout visé les bordures afin de prospecter rapidement et augmenter nos chances de faire du poisson.

Les poissons visés étaient en priorité les perches et en second choix les brochets (nb : Nos bas de lignes ne dépassaient pas le 30 centièmes pour rester assez polyvalent).

Techniquement, nous avions prévu d’utiliser respectivement et à tour de rôle les différentes techniques suivantes : cranking, jigging (plomb palette et lame), drop shot et leurres souples.

Première manche

Pour cette première manche, je suis accompagné de Mika Ell (Team Carna 95) qui a gentiment accepté de prendre la place de Damien.

Notre objectif est de finir classé mais je compte aussi en profiter pour explorer et battre un maximum de terrain en vue de préparer l’épreuve du lendemain (Qui cette fois comptera au classement général de notre équipe puisque Damien sera de la partie).

Nous commençons en dernière vague, c’est pas le top mais c’est pas bien grave puisque nous n’avons pas de spots particuliers à défendre.

Dès le coup d’envoie donné pour notre vague, nous avons commencé à pêcher la bordure qui faisait face à la zone de départ. Nous n’avons pris aucun poisson mais cela nous à permis de prendre du recul et d’esquisser notre stratégie.

Ensuite, nous nous sommes déplacé sur le spot où Damien avait fait une très belle perche lors de notre prefishing sortie. Dès notre arrivé, je décroche un brochet maillé et loupe de peu une perchette au crankbait. Ouhaouuu, ça commence très fort et c’est très encourageant pour la suite !

Et en effet, c’est à partir de ce moment que nous comprenons que les vibrations ne laissent pas indifférentes les perches et nous axons donc notre pêche de la sorte : crankbait 4.0 pour ma part et lame/Duracoup (Illex) pour Mika.

Grâce à cette technique, je sors de l’eau une perche maillée (259) et nous enchaînons avec de nombreuses petites perchettes qui malheureusement ne rapportent pas de point.

Quelques heures avant la fin, notre score n’a pas bougé et la fatigue commence à prendre place . Nous prenons le chemin des péniches afin d’essayer d’y trouver quelques poissons en linéaire et verticale. Et là, alors que Micka allait s’asseoir pour se reposer un peu, je me prends un très grosse touche et c’est pendu ! Mon moulinet commence à siffler, je me prends un rush et puis plus rien – Mon noeud à laché – je viens de louper le silure qui nous aurait permis de monter sur le podium. Il nous faut un peu de temps pour nous en remettre, c’est dur, cela s’est joué à pas grand chose.

Puis, Finalement, après plusieurs essaies sans nouveau poisson, nous sommes allé terminer sur le spot du matin. Il nous permettra de toucher quelques autres perchettes et un mini pike.

Toute bonne chose à une fin, l’épreuve se termine et nous n’avons fait qu’un seul poisson maillé.

Le verdict tombe, nous terminons 9^ième de la manche et on constate que finalement les autres embarcations n’ont pas fait beaucoup mieux !

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Ce samedi, nous avons trouvé un petit créneau dans l’après midi pour aller taquiner les poissons. Et, une fois n’est pas coutume, je suis accompagné de Damien et de Mickaël pour cette nouvelle session de pêche du carnassier.

Il est un peu plus de 15 heures lorsque nos premiers leurres touchent l’eau. Le temps est lourd : un soleil agressif, des nuages gris et une température élevée pour ce mois de septembre. Pas top top pour la pêche du sandre …

Nous n’avons malheureusement pas beaucoup de temps, le programme est simple et concis :  M’attraquer le spot à sandre de la semaine dernière et terminer sur deux dérives en amont de Boran sur Oise.

Durant la session on essaiera drop shot, verticale, plomb palette, jigging et un soupçon de linéaire mais cela ne suffira pas à Damien et moi pour sortir notre épingle du jeu.

Aujourd’hui,  le sauveur de bredouille c’est Mika : Alors que Damien et moi sommes focalisé sur des techniques ‘verticales’ ; De son côté, Mika gratte le fond à l’aide d’une créature dont la forme et la nage rappellent fortement une écrevisse.

Cette technique permettra à Mika de mettre à sec 2 perches (la plus grosse était de 32) ainsi qu’un petit sandre de 30+.  Pour le coup, c’est évident, le pattern de la journée c’était la créature ! Malheureusement ce leurre ne faisait pas partie de mes boîtes ni de celles de Damien. Mais on a bien retenu la leçon. GG Mika !

La journée s’achève après un peu plus de 4 heures de pêche, avec un sentiment de frustration et une envie de remettre ça au plus vite …

Et d’ailleurs,  on va s’y remettre rapidement puisque c’était le dernier week-end avant la tempête ! En effet, dans une semaine, nous serons en Seine avec une quarantaine de nos confrères pour se disputer deux nouvelles dates du championnat challenger ffps.

Résultat

Bruno	0
Mika	1 Sandre et 2 perches
Damien	0

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Samedi, 7 heures du matin : c’est l’heure de la pêche. Damien, Mika et moi partons une nouvelle fois à la traque du sandre sur l’Oise.

Il fait assez frais, le soleil se fait discret. Un temps à sandre mais faut il encore les trouver…

Pour une fois on décide de commencer par une nouvelle dérive. Perso je ne suis pas très confiant mais Damien et Mika y ont loupé quelques poissons et un autre pêcheur leur a fortement conseillé le secteur. On y alternera respectivement verticale et lancer-ramener mais sans résultat. Peut-être la prochaine fois ?

On continue ainsi sur la dérive, qui nous rapportait beaucoup de poissons l’année dernière mais une fois de plus le verdict est maigre : faute de sandre, Mika trouve tout de même une perche de 30.

Voilà maintenant presque 4 heures que l’on pêche est aucun beau spécimen de trouvé – Cela s’annonce très compliqué – On décide alors de changer totalement de secteur et d’aller sur un spot qui généralement (voir tout le temps) déborde de poissons fourrages.

Dés notre première dérive, je touche un petit sandre non maillé (en verticale). C’est bon signe il faut insister ! La dérive suivante sera elle aussi lucrative, je ferai un doublé de sandre avec Mika (lui en verticale et moi en drop shot). Pour Damien c’est compliqué, pour l’instant rien.

Mais pas question de baisser les bras, on continue ! Damien se pose, refait son montage et cela fini par payer puisqu’il fini par capturer le Big fish de la journée (54).

Les dérives se poursuivent mais ne se ressemblent pas … On ne trouvera pas d’autres poissons mais le vivier est plein (4 sandres et une perche). On profite de ce moment de calme pour faire nos photos et pour relâcher nos prises.

 

On terminera nos journées à faire les bordures, en alternant powefishing et verticale. Vers 15h00 on décide d’arrêter.

Une journée de pêche tout de même compliquée mais heureusement la bredouille est évitée car on a finalement trouvé le lieu au bon moment.

Résultat

Bruno	2 Sandres (dont un 50+)
Mika	1 Sandre et 1 perche
Damien	1 Sandre (54)

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Pour cette nouvelle sortie, on a changé nos habitudes. Direction Conflans, pour une pêche bateaux en Seine.

Je suis accompagné de mon binôme Damien (Très en manque car cela fait 15 jours qu’il n’a pas touché une canne) ainsi que de Ludo .

Pour Damien et moi, c’est vraiment de la découverte, on ne connait pas du tout ce secteur ! Ludo est déjà venu à quelques reprises et y à déjà fait un peu de poisson.

Le challenge est de taille : On ne connait pas les lieux et il va faire très chaud (la météo annonce 35°). Mais bien entendu on relève le défis, on est chaud patate et c’est aussi un bon entrainement à la prospection.

Il est 7h00 du matin lorsque l’on arrive sur place ; Nous sommes déboussolé, c’est vaste et de nombreuses directions s’offrent à nous.
Mais il faut bien se decider. On commencera rapidement sur une dérive en verticale pour ne pas perdre de temps, histoire de tâter le terrain et d’observer un peu les alentours. Mais on se rendra compte que ce n’est pas la bonne solution pour trouver du poisson quand on ne connait pas les fonds et les structures.

On changera donc vite de stratégie. On passera en power fishing afin d’essayer de trouver du poissons actifs en bordure et pour battre le plus possible de terrain.

Il nous fallut pas beaucoup de temps pour commencer à avoir du résultat. En effet, sur un spot protégé du courant, peu profond et encombré par des déchets de toutes sortes, je me fais suivre par un joli chevesne, qui malheureusement, ne trouva pas mon montage à son goût (leurre souple 3 pouces blanc).

Une poignée de seconde plus tard, c’est Damien qui s’écrit ‘fish’ et c’est pendu. Ça donne quelque coup de tête et ça se bat correctement. C’est un brochet de 62 que Damien remonte ! Ohhhhhhhhhhhhh yhea. La session ne fait que commencer cela s’annonce plutôt bien (ou pas).

On continuera le powefishing dans un bras à fort potentiel durant toute la matinée (bcp d’herbiers, présence de nénufars et beaucoup d’activités en surface). Quelques perchettes seront faites par Ludo, au xrap en jiggant et au crankbait mais aucun gros fish ne montra un bout de sa nageoire.

Puis vers 13h00, on reviendra sur nos pas pour tester les piles de ponts. Les échos du sondeurs sont formels, énormément de poissons fourages s’abritent du courant derrière les piles et cela se confirme car on aperçoit une grosse quantité d’alevins en surface. Ludo passe en drop shot et ça fonctionne ; Il déroulera quelques perches.

De mon côté, j’ai pêché pour l’instant qu’avec des leurres de 3 et 4 pouces et il faut se rendre à l’évidence cela ne marche pas. Je décide de passer en drop et de passer en 2 pouces puisque ça fonctionne pour Ludo. Cette technique me permettra de sortir une perche mais c’est pas très glorieux et il est trop tard pour se réveiller.

Il est 15h00, mes obligations familiales nous contraignent à arrêter et c’est l’heure du bilan.

Nous sommes assez content de cette session ; C’est vraiment agréable de découvrir de nouveaux lieux même si c’est plutôt compliqué de prendre ses repères.

On aura tout de même fait quelques poissons et Damien à sortie son épingle du jeu avec un  brochet de 62.

Merci Ludo de nous avoir fait découvrir ce secteur et aussi pour tes conseils.

Résultat

Bruno	1 perche
Damien	1 brochet de 62
Ludo	5-6 perches

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Comme l’année dernière, je suis partie en vacances dans la région d’Aix en Provence avec ma petite famille. Et bien entendu, je ne pouvais pas passer à côté d’un article pour raconter et immortaliser les aventures halieutiques de mon séjour.

Notre appartement donnait directement sur un joli petit plan d’eau infesté de black bass : un vrai aquarium.

J’y avais déjà beaucoup goûté l’année dernière et j’étais vraiment excité à l’idée de me confronter à nouveau à ce beau poisson combattant (Malheureusement pas très présent dans le Val d’Oise).

L’endroit est très pêché et les poissons sont devenus très méfiants, ils connaissent bien les leurres … Mais cela reste tout de même très accessible et les bredouilles sont quasi inexistantes quand on sait un minimum pêcher (il y a toujours un petit black naïf pour se faire prendre). Mes fils ont chacun pêcher leurs poissons c’est pour dire (sachant que le plus petit à 4 ans).

L’eau est très claire et il n’est pas rare de voir passer un bancs de black le long des bordures et il est ainsi possible de les pêcher à vu. Bref un régal, pour étudier le comportement de ce poisson et pour expérimenter différentes techniques.

J’ai passé 10 jours dans ce petit paradis du black bass et j’ai dû y pêcher tous les jours ! Je me suis contraint à tester plusieurs techniques et à sélectionner les plus gros spécimens (et croyez-moi il y en a quelques-uns de vraiment impressionnant …).

Leurres & Techniques

J’ai donc varié les plaisirs et testé pas mal de leurres de ma boîte :

Les petits one-up, rockvibe et easy shinner 2 pouces fonctionnent très bien, autant sur les petits que les gros. J’ai rapidement arrêté car cela ramène beaucoup trop de petits…

J’ai également testé les poppers et les stickbaits, j’ai eu très peu de résultats. Probablement car ils en ont vu beaucoup trop passer et comme pour le crankbait les billes ils connaissent !

J’ai un peu testé les créatures et sorte d’anguilles mais sans aucun résultat. Il fait dire que maîtrise pas trop cette technique.

Les crankbaits y sont également passés, j’ai testé les Vicious (au passage de très bons leurres, bon marché). J’ai fait quelques poissons tout au début avec ces leurres puis clairement les résultats sont devenus faibles : les fortes vibrations et les billes faisaient peur aux poissons ..

D’ailleurs, j’ai malheureusement perdu un crankbait sur un très gros black bass. Cette anecdote m’a marqué car j’ai d’abord piqué un petit puis un gros à surgit de nulle part et a croqué pleine dent ! Le poisson est partie avec le petit black et ma ligne … !

J’ai aussi expérimenté des leurres de 6 pouces (one-up / swing impact) ainsi que des leurres dures articulés en espérant imiter un petit blackbass en difficulté. Comme les blackbass sont de véritables cannibales, je pensais que cette technique serait efficace. Malheureusement cela ne fut pas le cas.

Enfin, j’ai testé le ‘wacky‘, cette technique consiste à placer un hameçon au centre d’un Worms. On peut utiliser ce montage de différentes manières : en le dandinant dans les nénuphars, roseau ou autres, en lancé ramené en donnant périodiquement de petites tirés sèches pour imiter la nage d’un ver en surface.

C’est la technique qui à le mieux fonctionné et qui m’a permis de sélectionner les plus gros poissons en utilisant de gros Worms et car les attaques se font en surfaces (Lorsqu’un petit s’approchait trop prêt, j’évitais de le piquer).

Personnellement, j’ai utilisé ce montage en finesse mais il est possible d’alourdir le montage en insérant un sinker dans le leurre et ainsi faire couler plus rapidement le Worms.

En ce qui concerne les couleurs des leurres, celles qui ont le mieux fonctionner sont des couleurs naturels, sombre,verte et le blanc.

Divers observations

Pour ce qui est du comportement et la pêche de ce poisson, j’ai constaté plusieurs petites choses :

• Comme vu plus haut, le black est cannibale mais aussi un arriviste ! Il n’hésite pas à sauter sur un ses semblables en difficultés, parfois même en remontant très rapidement un poisson piqué, un autre essayé de le croquer !
• Ces poissons sont souvent calés en bordure, dans les roseaux. Il est donc préférable de pêcher à quelques mètres avant de s’approcher (pour ne pas qu’ils détectent votre présence).
• Les petits/moyens se déplacent en banc (d’ailleurs ils sont moins méfiants quand ils sont plusieurs) le long des bordures tandis que les plus gros sont souvent seul. D’ailleurs, un black bass était toujours collé à une tanche et il l’a suivait en permanence, un vrai petit couple 😀
• J’ai aussi observé à plusieurs reprises des black bass stationnaires, face à la berge. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils étaient à l’affût d’une éventuelle proie en particulier ou si tout simplement ils se reposaient.
• Les gros ont souvent un territoire bien défini. J’ai constaté que certains étaient toujours dans la même zone et effectuaient périodiquement le même trajet quand ils étaient en chasse.
• Les Horaires de pêche : J’ai pas trop péché le matin (grâce mâtinée oblige) donc je ne sais pas trop ce que cela donne dans cette tranche horaire. Par contre, les heures qui pour moi ont été les plus fructueuse sont les 13h-15h et en fin d’après midi vers 19h00 (bien entendu je parle de mon expérience perso et mes remarques sont uniquement lié à mon séjour). Les gros black sortaient plus le soir, le reste de la journée ils sont souvent cachés dans les roseaux.
• La météo : Les black aiment la chaleur et ne sont pas réfractaires au soleil. Lors des journées venteuses je prenais un peu plus de gros poisson même si c’était assez compliqué surtout en finess.

Les poissons

J’ai pêché beaucoup de poisson, je ne peux pas dire le nombre tellement j’en ai fait ! Je n’ai pas toujours pu prendre des photos correctes de mes prises  et n’avais pas toujours ma go pro sur moi. Voici tout de même quelques photos.

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Voilà, c’est à peu prêt tout 🙂 J’ai passé 10 jours super. J’en profite pour remercier Patrick (qui se reconnaîtra), nous avons souvent pêcher ensemble et il m’a montré quelques coins sympa de la région. J’espère te revoir l’année prochaine !

Je vous laisse avec une petite vidéo qui résume quelques moments de pêche (Malheureusement je n’avais pas toujours la go pro sur moi). Désolé pour la qualité du montage je ne suis pas un spécialiste et je préfère pécher plutôt que de rester derriere le micro 🙂

[vidéo]

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.