2 jours off pour la fermeture 2017 – Episode 2

Cet article est le récit de ma deuxième (voir l’épisode 1) et dernière sortie pêche de la saison 2017.

Cette fois, je suis en binôme avec l’ami Mika (le Dam’s étant overbooké, il n’a malheureusement pas pu se joindre à nous) et nous n’avons qu’une envie c’est valider le spot de la veille.

Pour rappel, la veille, nous avons trouvé LE bon spot à Sandre du moment sur notre bief de l’Oise (celui-ci nous avait permis de toucher deux magnifiques poissons).

Alors c’est parti, nous prenons la direction du hot spot, inutile de vous dire que nous avons matraqué la zone pendant pas mal de temps mais cette fois sans résultat.

Déçu, on décide de changer pour une zone similaire (un amorti à la pointe d’un îlot) en amont. Même scénario que le spot précédent, mais rien y fait, on est toujours bredouille et sans la moindre touche au compteur.

On se déplace ensuite dans le chenal proche d’une écluse (bien entendu, en respectant la limite de la zone de pêche réglementaire). La zone est calme, nous apercevons des gobages en surface et l’écho sondeur nous confirme que sous le bateau il y a beaucoup de poissons !

Après plusieurs tentatives en verticale, linéaire et grattage, nous n’arrivons toujours pas à provoquer une seule touche.

Changement de plan, on décide de redescendre en aval pour faire quelques bordures et un quai, en variant les techniques (linéaire/verticale). Mais c’est plus que calme et notre patience commence à atteindre ses limites.

Un peu avant midi, on décide de retourner sur le fameux hot spot de la veille (et notre premier de la matinée). On a quelques espoirs car la tranche horaire correspond aux prises de la veille, peut être que nos amis vont passer à table ?

On passera un petit moment à lancer en amont, direction la pointe de l’île mais ça ne marche pas. Mika me propose alors de vraiment se approcher de l’île afin de lancer au plus proche de la pointe dans très peu d’eau (on y aperçoit un héron poissons dans le bec, qui continuera sa pêche un bon moment … ).

Dès le premier lancé Mika annonce poisson, un beau combat commence, la canne est pliée, Mika se fait balader ! À plusieurs reprises je place l’épuisette dans l’eau sans que le poisson arrive en surface jusqu’au moment où un jolie sandre de 92cm pointe le bout de sa caudale !

Excité comme une puce, Mika place le poisson dans l’épuisette. C’est bon ! Le fish est dans le bateau, il est tout simplement énorme ! L’adrénaline de Mika a dû mal à redescendre. On prendra quelques photos ainsi que le temps de le mesurer avant de remettre ce superbe spécimen à l’eau.

Bon c’est presque une certitude, il doit y en avoir d’autres ! C’est le moment de tout donner. On insistera un bon bout de temps mais ça ne fonctionne pas, fatigue et faim commencent à se faire sentir !

Allez, on reviendra après manger, on a vraiment besoin de faire un break.

Après avoir cassé la croûte (bien calorique, un grecque) nous sommes retournés sur le spot. Malgré nos efforts rien ne fonctionnera (remarque, le héron n’était plus là et le débit avait fortement diminué).

On a terminé cette journée sur 2-3 spots que l’on connaît bien en amont du bief mais sans aucune touche.

Perso, j’en peu plus. C’est terminé, trop de fatigue accumulée depuis la veille, j’ai la tête comme une pastèque. Il faut se résigner. Pour moi la saison 2017 est belle est bien terminée !

Le weekend (le dernier autorisé) qui suivit ces deux sorties, Mika sortira à plusieurs reprises du bord, celui-ci trouvera un nouveau hot spot et enchaînera plusieurs très beaux poissons, voici quelques photos :

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

2 jours off pour la fermeture 2017 – Episode 1

Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris le temps de rédiger quelques lignes sur le blog mais vaut mieux tard que jamais.

Pour terminer en beauté cette saison 2017, je vais vous partager mes deux dernières sorties …

Ces deux journées de pêche consécutives se déroulent durant la crue : La Seine et l’Oise débordent et le débit de celles-ci est très élevé.

Les crues, sont des périodes clés à ne pas louper. Les chances de faire de gros fishs en rivière sont plus élevées bien que les conditions soient difficiles et pas très plaisantes.

Pour prendre du poissons, il faut adapter ses techniques, analyser la rivière et surtout essayer de comprendre le comportement des poissons :

Les poissons fourrages se regroupent à l’abri du courant afin de limiter leurs efforts. Généralement, ils se situent dans les zones ‘calmes’, derrière les piles de ponts, dans les bras mort, dans les branches en bordure pour échapper aux courants… Et les carnassiers l’ont bien compris ! Eux, leur stratégie est simple : Se positionner à la limite des zones de remous prêt à prendre en chasse le moindre petit poisson blanc emporté par le courant.


Passons à la pêche : Pour terminer la saison j’ai posé 2 journées de congé, l’objectif trouver les sandres de l’Oise (pour des raisons de sécurité j’ai écarté la Seine).

Le jeudi, c’est avec Gregory et Philippe de Fishfriender que je suis sortie. Pour eux c’est la découverte, l’Oise ils ne connaissent pas, ils sont ultra motivés et abordent la session en toute détente.

J’avais un programme spécial crue pour eux :

Nous avons d’abord ratissé en linéaire l’amorti d’une pile de pont (qui m’avait valu à l’époque un beau Sandre) mais malheureusement cette fois cela ne fonctionne pas. Après avoir testé le spot en vertical on décide de bouger.

Le second spot débute derrière une péniche, le courant y est plus faible. On entame alors une verticale en descendant le courant sur la longueur de la péniche. Après deux tentatives sans la moindre touche, on décide de changer.

Tenir une bonne dérive et maîtriser le bateau avec autant de débit c’est compliqué, alors on s’adapte. J’opte alors pour une nouvelle option : Un bras mort, le courant y est nul. Je mise sur cette zone protégée du courant pour trouver un précieux Sandre en vertical et en linéaire sous les branches de la bordure.

Le temps passe, Il est 11h00 est on est toujours bredouille et ce Malgré les efforts de mes deux compères qui malgré les tentatives loupées ont toujours un moral d’acier.

Perso, je suis un peu perturbé, jusqu’à maintenant aucun poisson à bord, même pas une touche. Mais où sont ils ?

Je propose à mes deux acolytes un nouveau spot, le souci c’est qu’il est loin (à 5-6 km) et qu’il faut remonter le courant. À trois sur le bateau, on avance à moins de 15km/h mais peut-être que cette perte de temps sera rentabilisée …

Ce nouveau hot spot est une petite plage à la pointe d’une île. Cette embouchure est assez mouvementée, il y a pas mal de zone de remous et mon moteur électrique à même dû mal à s’ancrer correctement.

Avant de démarrer, j’explique à mes deux hôtes la structure du fond et la technique à privilégier : Viser la plage, entre la zone de calme et le courant tout en laissant planer son leurre à la descente dans le contre courant.

Après 2-3 lancés, je prends une grosse sacoche alors que mon leurre a à peine pénétré la surface de l’eau. Ferrage ! Que c’est bon, le poisson me fait un beau combat et me laisse penser à un petit silure … Mais il en sera tout autrement, c’est un beau sandre bien gras qui remonte ! C’est la joie dans le bateau ! Après les photos souvenirs, on y retourne.

Ni une ni deux, Philippe annonce poisson, mais après quelques secondes il doute ? il ramène quelque chose de lourd, je lui dit de surtout pas lâcher la tension et de continuer à ramener. Après plusieurs coup de moulinet on aperçoit un nouveau gros sandre sortir de l’eau, le problème c’est qu’il est harponné au niveau de la queue. Malheureusement en le ramenant celui-ci se décroche … Grosse déception.

À partir de ce moment on le sent, on a trouvé LE spot. Ils sont là, posé sur la plage ! et Ils attendent la friture ! Mais un nouveau problème va nous pénaliser, la batterie du moteur électrique est morte. Il n’est plus possible de tenir des dérives ou de s’ancrer. Grosse déception.

Motivé plus que jamais on se fabriquera une ancre de fortune avec une grosse pierre trouvée en bordure mais même si ça fonctionne, c’est pas facile à gérer et on décidera de s’arrêter là plutôt que de finir la journée dans de mauvaises conditions.

Encore un très bon moment au bord de l’eau, merci aux deux boss de Fishfriender pour cette partie de pêche compliquée mais qui laissera inéluctablement de bon souvenirs …

La suite dans le prochain article…

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.