Au devant de la Seine

Pour cette nouvelle sortie, on a changé nos habitudes. Direction Conflans, pour une pêche bateaux en Seine.

Je suis accompagné de mon binôme Damien (Très en manque car cela fait 15 jours qu’il n’a pas touché une canne) ainsi que de Ludo .

Pour Damien et moi, c’est vraiment de la découverte, on ne connait pas du tout ce secteur ! Ludo est déjà venu à quelques reprises et y à déjà fait un peu de poisson.

Le challenge est de taille : On ne connait pas les lieux et il va faire très chaud (la météo annonce 35°). Mais bien entendu on relève le défis, on est chaud patate et c’est aussi un bon entrainement à la prospection.

Il est 7h00 du matin lorsque l’on arrive sur place ; Nous sommes déboussolé, c’est vaste et de nombreuses directions s’offrent à nous.
Mais il faut bien se decider. On commencera rapidement sur une dérive en verticale pour ne pas perdre de temps, histoire de tâter le terrain et d’observer un peu les alentours. Mais on se rendra compte que ce n’est pas la bonne solution pour trouver du poisson quand on ne connait pas les fonds et les structures.

On changera donc vite de stratégie. On passera en power fishing afin d’essayer de trouver du poissons actifs en bordure et pour battre le plus possible de terrain.

Il nous fallut pas beaucoup de temps pour commencer à avoir du résultat. En effet, sur un spot protégé du courant, peu profond et encombré par des déchets de toutes sortes, je me fais suivre par un joli chevesne, qui malheureusement, ne trouva pas mon montage à son goût (leurre souple 3 pouces blanc).

Une poignée de seconde plus tard, c’est Damien qui s’écrit ‘fish’ et c’est pendu. Ça donne quelque coup de tête et ça se bat correctement. C’est un brochet de 62 que Damien remonte ! Ohhhhhhhhhhhhh yhea. La session ne fait que commencer cela s’annonce plutôt bien (ou pas).

Brochet de 62 au crankbait
Brochet de 62 au crankbait

On continuera le powefishing dans un bras à fort potentiel durant toute la matinée (bcp d’herbiers, présence de nénufars et beaucoup d’activités en surface). Quelques perchettes seront faites par Ludo, au xrap en jiggant et au crankbait mais aucun gros fish ne montra un bout de sa nageoire.

Puis vers 13h00, on reviendra sur nos pas pour tester les piles de ponts. Les échos du sondeurs sont formels, énormément de poissons fourages s’abritent du courant derrière les piles et cela se confirme car on aperçoit une grosse quantité d’alevins en surface. Ludo passe en drop shot et ça fonctionne ; Il déroulera quelques perches.

De mon côté, j’ai pêché pour l’instant qu’avec des leurres de 3 et 4 pouces et il faut se rendre à l’évidence cela ne marche pas. Je décide de passer en drop et de passer en 2 pouces puisque ça fonctionne pour Ludo. Cette technique me permettra de sortir une perche mais c’est pas très glorieux et il est trop tard pour se réveiller.

Il est 15h00, mes obligations familiales nous contraignent à arrêter et c’est l’heure du bilan.

Nous sommes assez content de cette session ; C’est vraiment agréable de découvrir de nouveaux lieux même si c’est plutôt compliqué de prendre ses repères.

On aura tout de même fait quelques poissons et Damien à sortie son épingle du jeu avec un  brochet de 62.

Merci Ludo de nous avoir fait découvrir ce secteur et aussi pour tes conseils.

Résultat

Bruno 1 perche
Damien 1 brochet de 62
Ludo 5-6 perches


À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Le black, ça tabasse

Comme l’année dernière, je suis partie en vacances dans la région d’Aix en Provence avec ma petite famille. Et bien entendu, je ne pouvais pas passer à côté d’un article pour raconter et immortaliser les aventures halieutiques de mon séjour.

Notre appartement donnait directement sur un joli petit plan d’eau infesté de black bass : un vrai aquarium.

J’y avais déjà beaucoup goûté l’année dernière et j’étais vraiment excité à l’idée de me confronter à nouveau à ce beau poisson combattant (Malheureusement pas très présent dans le Val d’Oise).

L’endroit est très pêché et les poissons sont devenus très méfiants, ils connaissent bien les leurres … Mais cela reste tout de même très accessible et les bredouilles sont quasi inexistantes quand on sait un minimum pêcher (il y a toujours un petit black naïf pour se faire prendre). Mes fils ont chacun pêcher leurs poissons c’est pour dire (sachant que le plus petit à 4 ans).

L’eau est très claire et il n’est pas rare de voir passer un bancs de black le long des bordures et il est ainsi possible de les pêcher à vu. Bref un régal, pour étudier le comportement de ce poisson et pour expérimenter différentes techniques.

J’ai passé 10 jours dans ce petit paradis du black bass et j’ai dû y pêcher tous les jours ! Je me suis contraint à tester plusieurs techniques et à sélectionner les plus gros spécimens (et croyez-moi il y en a quelques-uns de vraiment impressionnant …).

Leurres & Techniques

J’ai donc varié les plaisirs et testé pas mal de leurres de ma boîte :

Les petits one-up, rockvibe et easy shinner 2 pouces fonctionnent très bien, autant sur les petits que les gros. J’ai rapidement arrêté car cela ramène beaucoup trop de petits…

J’ai également testé les poppers et les stickbaits, j’ai eu très peu de résultats. Probablement car ils en ont vu beaucoup trop passer et comme pour le crankbait les billes ils connaissent !

J’ai un peu testé les créatures et sorte d’anguilles mais sans aucun résultat. Il fait dire que maîtrise pas trop cette technique.

Les crankbaits y sont également passés, j’ai testé les Vicious (au passage de très bons leurres, bon marché). J’ai fait quelques poissons tout au début avec ces leurres puis clairement les résultats sont devenus faibles : les fortes vibrations et les billes faisaient peur aux poissons ..

D’ailleurs, j’ai malheureusement perdu un crankbait sur un très gros black bass. Cette anecdote m’a marqué car j’ai d’abord piqué un petit puis un gros à surgit de nulle part et a croqué pleine dent ! Le poisson est partie avec le petit black et ma ligne … !

J’ai aussi expérimenté des leurres de 6 pouces (one-up / swing impact) ainsi que des leurres dures articulés en espérant imiter un petit blackbass en difficulté. Comme les blackbass sont de véritables cannibales, je pensais que cette technique serait efficace. Malheureusement cela ne fut pas le cas.

Enfin, j’ai testé le ‘wacky‘, cette technique consiste à placer un hameçon au centre d’un Worms. On peut utiliser ce montage de différentes manières : en le dandinant dans les nénuphars, roseau ou autres, en lancé ramené en donnant périodiquement de petites tirés sèches pour imiter la nage d’un ver en surface.

C’est la technique qui à le mieux fonctionné et qui m’a permis de sélectionner les plus gros poissons en utilisant de gros Worms et car les attaques se font en surfaces (Lorsqu’un petit s’approchait trop prêt, j’évitais de le piquer).

Personnellement, j’ai utilisé ce montage en finesse mais il est possible d’alourdir le montage en insérant un sinker dans le leurre et ainsi faire couler plus rapidement le Worms.

En ce qui concerne les couleurs des leurres, celles qui ont le mieux fonctionner sont des couleurs naturels, sombre,verte et le blanc.

Divers observations

Pour ce qui est du comportement et la pêche de ce poisson, j’ai constaté plusieurs petites choses :

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  • Comme vu plus haut, le black est cannibale mais aussi un arriviste ! Il n’hésite pas à sauter sur un ses semblables en difficultés, parfois même en remontant très rapidement un poisson piqué, un autre essayé de le croquer !
  • Ces poissons sont souvent calés en bordure, dans les roseaux. Il est donc préférable de pêcher à quelques mètres avant de s’approcher (pour ne pas qu’ils détectent votre présence).
  • Les petits/moyens se déplacent en banc (d’ailleurs ils sont moins méfiants quand ils sont plusieurs) le long des bordures tandis que les plus gros sont souvent seul. D’ailleurs, un black bass était toujours collé à une tanche et il l’a suivait en permanence, un vrai petit couple 😀
  • J’ai aussi observé à plusieurs reprises des black bass stationnaires, face à la berge. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils étaient à l’affût d’une éventuelle proie en particulier ou si tout simplement ils se reposaient.
  • Les gros ont souvent un territoire bien défini. J’ai constaté que certains étaient toujours dans la même zone et effectuaient périodiquement le même trajet quand ils étaient en chasse.
  • Les Horaires de pêche : J’ai pas trop péché le matin (grâce mâtinée oblige) donc je ne sais pas trop ce que cela donne dans cette tranche horaire. Par contre, les heures qui pour moi ont été les plus fructueuse sont les 13h-15h et en fin d’après midi vers 19h00 (bien entendu je parle de mon expérience perso et mes remarques sont uniquement lié à mon séjour). Les gros black sortaient plus le soir, le reste de la journée ils sont souvent cachés dans les roseaux.
  • La météo : Les black aiment la chaleur et ne sont pas réfractaires au soleil. Lors des journées venteuses je prenais un peu plus de gros poisson même si c’était assez compliqué surtout en finess.

Les poissons

J’ai pêché beaucoup de poisson, je ne peux pas dire le nombre tellement j’en ai fait ! Je n’ai pas toujours pu prendre des photos correctes de mes prises  et n’avais pas toujours ma go pro sur moi. Voici tout de même quelques photos.

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Voilà, c’est à peu prêt tout 🙂 J’ai passé 10 jours super. J’en profite pour remercier Patrick (qui se reconnaîtra), nous avons souvent pêcher ensemble et il m’a montré quelques coins sympa de la région. J’espère te revoir l’année prochaine !

Je vous laisse avec une petite vidéo qui résume quelques moments de pêche (Malheureusement je n’avais pas toujours la go pro sur moi). Désolé pour la qualité du montage je ne suis pas un spécialiste et je préfère pécher plutôt que de rester derriere le micro 🙂

[vidéo]

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Retour aux sandres

Mes vacances sont terminées, la pêche du black bass a été bonne (Je prépare un petit article et un montage vidéo pour  graver ses beaux souvenirs).

A peine rentré, je ne loupe pas cette belle occasion pour aller taquiner les poissons de l’Oise avec mes deux compères : Mika et Matt.

Je suis particulièrement heureux d’accueillir Matt sur mon bateau, un très bon ami d’enfance et ancien coéquipier de Hockey, qui apprécie la pêche et à qui j’avais promis une sortie.

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Matt n’a jamais touché de sandre, mon objectif est donc de lui faire toucher son premier !

Il fait beau, il fait chaud : La pêche du sandre s’annonce compliquée, ces poissons n’aiment pas trop la lumière et préfèrent généralement les coins sombres. Mais on aime le challenge, et on veut se prouver que faire du Sandre au mois d’août c’est possible.

C’est vers 9h00 que l’on commence notre pêche, « à la fraîche ». J’amène mes deux moussaillons sur un premier spot. Un spot apprécié par les poissons blancs sur lequel on aperçoit de nombreux petits gobages en surface. C’est plutôt bon signe, les carnassiers ne doivent pas être très loin.

Avant de lancer les lignes à l’eau, j’explique les bases de la pèche « verticale » à Matt (Tu laisses tomber ton leurre, tu touches le fond avec, tu le relèves de quelques cm ET tu ne fais plus RIEN).

Matt a très bien saisie le principe et dès la première dérive il touche un Sandre de 50 ! alors que pour Mika et moi c’est le néant. Objectif atteint 😀 ! Et cerise sur le gâteau, Matt sortira également une belle perche maillé en remontant son leurre à la fin de la dérive.

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Quelques dérives plus tard, c’est au tour de Mika de sortir un fish, une belle perche maillée également. A ce stade je suis toujours bredouille et je sent que la pêche du sandre ne va pas être évidente mais mon objectif est atteint, c’est le principal.

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On continuera notre pêche sur différents spots connus toujours à la recherche du sandre mais rien n’y fera. On testera également d’exciter les poissons en power fishing sur des grosses zones d’herbiers et nénuphar mais cela ne sera pas non plus fructueux. Mika réussira tout de même à sortir un joli chevesne et une perche de la bordure.

Puis le temps passe et malheureusement sans nouveau poisson. Vers 15h30, on prend notre pause déjeuné (un grecque …). On en profite pour se reposer un peu à l’ombre et discuter de notre stratégie de fin de journée.

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On reprend vers 16h00 le soleil tape fort. La fatigue commence fortement à se ressentir mais on insiste … Sur une dérive, je me prends une petite sacoche mais le poisson est malheureusement mal piqué puis quelques secondes après c’est au tour de Mika, le poisson est piqué ! Mais malheureusement le combat ne dura qu’un poignée de seconde avant que le poisson ne se décroche (oh voleur !). Puis à 18h00, Matt doit nous abandonner :/

On terminera cette journée à deux. N’ayant pas trouvé les poissons en verticale sur nos dérives habituels, on décide de faire les bordures encombrées et à l’ombre.

Mika est armé de son crankbait et moi d’un oneup 4 pouces sur une tête de 5 grammes. Après de nombreux lancés sous les branches d’arbre, je suis enfin récompensé et touche un beau sandre d’un peu moins de 50 !

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On continuera d’insister longuement sous les branches et une fois de plus Mika tentera de me voler un fish : Je lance mon leurre sous les branches, je me prends une belle tape mais cela n’est pas pendu, 1 sec après Mika lance son crankbait et c’est pendu. Mais une fois plus son hold-up échoue et le poisson se décroche (nous avons aperçu le flanc du poisson et cela ressemblait bien à un brochet).

La journée ce termine, je suis fatigué et nous décidons de jeter l’éponge.

Résultat

Bruno 1 Sandre (50-)
Matt 1 Sandre (50+); 1 Perche
Mika 2 Perches et un chevesne

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.