Ouverture 2020

Chers amis pêcheurs, Après une attente interminable, nous avons enfin pu mettre nos leurres à l’eau. De mon côté, ce n’a pas été l’ouverture du siècle mais j’ai quand même fait quelques poissons …

Mes 3 premières sorties (2 en Seine et 1 sur l’Oise) étaient du bord car malheureusement la navigation était interdite. Durant ces sorties, j’ai principalement recherché la perche et surtout profité de ces moments privilégiés pour prendre l’air et oxygéné mon cerveau après ces deux mois de confinement.

J’ai eu de bons résultats avec le célèbre crankbait Chubby (Deep Diving) de chez Illex : Il permet de battre beaucoup de terrain et il est vraiment très efficace sur les Perches et des Chevesnes. J’ai également fait quelques perches en dropshot (2/3″) mais se fut bien moins efficace, probablement par ce qu’elles ne sont pas encore suffisamment groupées.

Quelques petites perches prises au Crankbait et en dropshot.

Après quelques jours, j’ai enfin pu remettre mon bateau à l’eau ! Ce que j’attendais par dessus tout. Pour l’instant, j’en suis à 3 sorties sur l’Oise puisque que la Seine n’est pas encore ouverte aux plaisanciers. Contrairement à mes sorties du bord, cette fois je me suis consacré à 100% sur le brochet et pour ça j’ai principalement utilisé des swingbaits, spinnerbaits, cuillère ondulante et quelques leurres souples.

Finalement, je n’ai réussi qu’à capturer 2 brochets. Le premier je l’ai leurré en utilisant une cuillère ondulante (River2sea Wolrdwide) en la jiggant à proximité de nénufars. Voir aussi sur Fishfriender : https://fishfrienders.app.link/npEsv2w0P6

Brochet pris à l’aide d’une cuillère ondulante

Le second, un peu plus petit, je l’ai eu à l’aide d’un swimbait (Replicant Wobble – 18Cm – Super Natural Perch) en le ramenant à ras du fond dans 4 mètres d’eau.

Voir aussi sur Fishfriender : https://fishfrienders.app.link/BZPZ1UH0P6

Brochet prit avec un swimbait

J’ai aussi loupé un brochet de 60 avec un spinnerbait que j’avais jeté au milieu d’un herbier dans max 2m d’eau. L’attaque fut impressionnante, le poisson à fait une chandelle hors de l’eau pour essayer de gober le spinner. Mon adrenaline a mis du temps avant de redescendre, c’était un truc de dingue.

Les copains ont aussi fait quelques beaux poissons, les voici en image :

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Les brochets de l’Oise se reveillent

Dimanche matin 09h00, mes deux compères (Dam’s et Mika) et moi même partons traquer les fishs.

Nous n’avons de plan de bataille préétabli, on doit juste bien gérer notre temps car la session doit se terminer pour 13h00.

On décide rapidement de faire du power fishing le long des bordures et cassures afin de trouver les perches et brochets actifs (ou pas).

Dès le début de la partie, j’ouvre le score : Je tape quelques perches à la sortie d’une rivière à l’aide d’un montage crankbait en tandem avec un petit LS. Mes deux comparses en font également quelques-unes au crank et leurre souple.

La pêche se poursuit tranquillement le long des bordures, on fera d’autres perches ici et là mais ce n’est pas non plus la folie.

On essaiera le drop shot à plusieurs reprises, derrière les piles de pont et sur quelques spots bien marqués mais étrangement ce n’est pas le pattern de la journée. Les perches ne semblent pas calées au fond et sont plutôt sur des animations assez rapide.

Les perches s’enchaînent, mais pas de brochets alors que le temps passent…

6 Perches de l'oise

Il ne reste pas plus d’une heure lorsque que l’on décide d’aller vers un spot qui cachent souvent quelques pike. Pour l’occasion je sors une 3d Trout, pour pêcher shalow au dessus d’herbiers et de branchages, une technique parfaite quand on pêche dans si peu d’eau.

Quelques lancées plus tard, c’est le jackpot ! c’est piqué ! Je suis sur une ma canne bigbait et elle trouve le moyen de se plier ! Whaou ! Il ne doit pas être petit celui-là ! bran le bas de combat, mes potos sautent sur l’épuisette et la place dans l’eau en attendant l’arrivée du gros bébé.

Tout se passe à la perfection, je sors ce beau poisson de l’Oise, il fait 90cm tout rond ! et il repartira lentement et sans encombre au fond de la rivière. What else ?

La pêche se poursuit, je garde le même leurre et on continue dans notre lancée ! Bam, un jolie pile tape dans mon leurre, je le vois suivre mais trop tard il ne veut pas prendre.

Je préviens l’équipe, aussitôt ils lancent les leurres à l’eau. C’est Mika le plus malin, il sort la cuillère ondulante bien brillante, qui il l’espère va attirer le fish par ses éclats brillants. BAM, c’est pendu !

Encore un joli fish, un peu plus petit mais tout à fait correct ! c’est bon ça !

Se fut le dernier, le temps est écoulé, on doit rentrer … Bilan une 20 aines de perches, 2 brochets et de bonnes rigolades !

Vivement la prochaine sortie !

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Ouverture du brochet 2019

Cette année l’ouverture a eu lieu le 27 avril, les 3 premières sorties de la team se sont plutôt bien passées.

Lors de la première sortie (sur l’Oise), deux brochets et deux perches seront mises à sec et ce malgré des conditions de pêches compliquées (Grosses averses et de grosses bourrasques de vent).

Premier brochet de Coco – En linéaire (Keitech swing impact vert de 3 pouces, tp 10g).
Encore un petit bec pour Coco – En linéaire le long d’une bordure (Keitech swing impact vert de 3 pouces, tp 10g).

La deuxième session (sur la Seine) a été beaucoup plus compliquée ! 1 suivit de broc et une brème suicidaire !

Mika sauve la bredouille avec une brème prise au jig.

Et pour finir la troisième sortie (sur l’Oise), la meilleure à mon sens : Un temps agréable, des poissons (dont un de 90cm) et une pêche variée. Les brochets étaient calés en bordure et dans très peu d’eau. La suite en images :

Et 4 autres brochets avec différentes techniques :

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

2 jours off pour la fermeture 2017 – Episode 2

Cet article est le récit de ma deuxième (voir l’épisode 1) et dernière sortie pêche de la saison 2017.

Cette fois, je suis en binôme avec l’ami Mika (le Dam’s étant overbooké, il n’a malheureusement pas pu se joindre à nous) et nous n’avons qu’une envie c’est valider le spot de la veille.

Pour rappel, la veille, nous avons trouvé LE bon spot à Sandre du moment sur notre bief de l’Oise (celui-ci nous avait permis de toucher deux magnifiques poissons).

Alors c’est parti, nous prenons la direction du hot spot, inutile de vous dire que nous avons matraqué la zone pendant pas mal de temps mais cette fois sans résultat.

Déçu, on décide de changer pour une zone similaire (un amorti à la pointe d’un îlot) en amont. Même scénario que le spot précédent, mais rien y fait, on est toujours bredouille et sans la moindre touche au compteur.

On se déplace ensuite dans le chenal proche d’une écluse (bien entendu, en respectant la limite de la zone de pêche réglementaire). La zone est calme, nous apercevons des gobages en surface et l’écho sondeur nous confirme que sous le bateau il y a beaucoup de poissons !

Après plusieurs tentatives en verticale, linéaire et grattage, nous n’arrivons toujours pas à provoquer une seule touche.

Changement de plan, on décide de redescendre en aval pour faire quelques bordures et un quai, en variant les techniques (linéaire/verticale). Mais c’est plus que calme et notre patience commence à atteindre ses limites.

Un peu avant midi, on décide de retourner sur le fameux hot spot de la veille (et notre premier de la matinée). On a quelques espoirs car la tranche horaire correspond aux prises de la veille, peut être que nos amis vont passer à table ?

On passera un petit moment à lancer en amont, direction la pointe de l’île mais ça ne marche pas. Mika me propose alors de vraiment se approcher de l’île afin de lancer au plus proche de la pointe dans très peu d’eau (on y aperçoit un héron poissons dans le bec, qui continuera sa pêche un bon moment … ).

Dès le premier lancé Mika annonce poisson, un beau combat commence, la canne est pliée, Mika se fait balader ! À plusieurs reprises je place l’épuisette dans l’eau sans que le poisson arrive en surface jusqu’au moment où un jolie sandre de 92cm pointe le bout de sa caudale !

Excité comme une puce, Mika place le poisson dans l’épuisette. C’est bon ! Le fish est dans le bateau, il est tout simplement énorme ! L’adrénaline de Mika a dû mal à redescendre. On prendra quelques photos ainsi que le temps de le mesurer avant de remettre ce superbe spécimen à l’eau.

Bon c’est presque une certitude, il doit y en avoir d’autres ! C’est le moment de tout donner. On insistera un bon bout de temps mais ça ne fonctionne pas, fatigue et faim commencent à se faire sentir !

Allez, on reviendra après manger, on a vraiment besoin de faire un break.

Après avoir cassé la croûte (bien calorique, un grecque) nous sommes retournés sur le spot. Malgré nos efforts rien ne fonctionnera (remarque, le héron n’était plus là et le débit avait fortement diminué).

On a terminé cette journée sur 2-3 spots que l’on connaît bien en amont du bief mais sans aucune touche.

Perso, j’en peu plus. C’est terminé, trop de fatigue accumulée depuis la veille, j’ai la tête comme une pastèque. Il faut se résigner. Pour moi la saison 2017 est belle est bien terminée !

Le weekend (le dernier autorisé) qui suivit ces deux sorties, Mika sortira à plusieurs reprises du bord, celui-ci trouvera un nouveau hot spot et enchaînera plusieurs très beaux poissons, voici quelques photos :

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

2 jours off pour la fermeture 2017 – Episode 1

Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris le temps de rédiger quelques lignes sur le blog mais vaut mieux tard que jamais.

Pour terminer en beauté cette saison 2017, je vais vous partager mes deux dernières sorties …

Ces deux journées de pêche consécutives se déroulent durant la crue : La Seine et l’Oise débordent et le débit de celles-ci est très élevé.

Les crues, sont des périodes clés à ne pas louper. Les chances de faire de gros fishs en rivière sont plus élevées bien que les conditions soient difficiles et pas très plaisantes.

Pour prendre du poissons, il faut adapter ses techniques, analyser la rivière et surtout essayer de comprendre le comportement des poissons :

Les poissons fourrages se regroupent à l’abri du courant afin de limiter leurs efforts. Généralement, ils se situent dans les zones ‘calmes’, derrière les piles de ponts, dans les bras mort, dans les branches en bordure pour échapper aux courants… Et les carnassiers l’ont bien compris ! Eux, leur stratégie est simple : Se positionner à la limite des zones de remous prêt à prendre en chasse le moindre petit poisson blanc emporté par le courant.


Passons à la pêche : Pour terminer la saison j’ai posé 2 journées de congé, l’objectif trouver les sandres de l’Oise (pour des raisons de sécurité j’ai écarté la Seine).

Le jeudi, c’est avec Gregory et Philippe de Fishfriender que je suis sortie. Pour eux c’est la découverte, l’Oise ils ne connaissent pas, ils sont ultra motivés et abordent la session en toute détente.

J’avais un programme spécial crue pour eux :

Nous avons d’abord ratissé en linéaire l’amorti d’une pile de pont (qui m’avait valu à l’époque un beau Sandre) mais malheureusement cette fois cela ne fonctionne pas. Après avoir testé le spot en vertical on décide de bouger.

Le second spot débute derrière une péniche, le courant y est plus faible. On entame alors une verticale en descendant le courant sur la longueur de la péniche. Après deux tentatives sans la moindre touche, on décide de changer.

Tenir une bonne dérive et maîtriser le bateau avec autant de débit c’est compliqué, alors on s’adapte. J’opte alors pour une nouvelle option : Un bras mort, le courant y est nul. Je mise sur cette zone protégée du courant pour trouver un précieux Sandre en vertical et en linéaire sous les branches de la bordure.

Le temps passe, Il est 11h00 est on est toujours bredouille et ce Malgré les efforts de mes deux compères qui malgré les tentatives loupées ont toujours un moral d’acier.

Perso, je suis un peu perturbé, jusqu’à maintenant aucun poisson à bord, même pas une touche. Mais où sont ils ?

Je propose à mes deux acolytes un nouveau spot, le souci c’est qu’il est loin (à 5-6 km) et qu’il faut remonter le courant. À trois sur le bateau, on avance à moins de 15km/h mais peut-être que cette perte de temps sera rentabilisée …

Ce nouveau hot spot est une petite plage à la pointe d’une île. Cette embouchure est assez mouvementée, il y a pas mal de zone de remous et mon moteur électrique à même dû mal à s’ancrer correctement.

Avant de démarrer, j’explique à mes deux hôtes la structure du fond et la technique à privilégier : Viser la plage, entre la zone de calme et le courant tout en laissant planer son leurre à la descente dans le contre courant.

Après 2-3 lancés, je prends une grosse sacoche alors que mon leurre a à peine pénétré la surface de l’eau. Ferrage ! Que c’est bon, le poisson me fait un beau combat et me laisse penser à un petit silure … Mais il en sera tout autrement, c’est un beau sandre bien gras qui remonte ! C’est la joie dans le bateau ! Après les photos souvenirs, on y retourne.

Ni une ni deux, Philippe annonce poisson, mais après quelques secondes il doute ? il ramène quelque chose de lourd, je lui dit de surtout pas lâcher la tension et de continuer à ramener. Après plusieurs coup de moulinet on aperçoit un nouveau gros sandre sortir de l’eau, le problème c’est qu’il est harponné au niveau de la queue. Malheureusement en le ramenant celui-ci se décroche … Grosse déception.

À partir de ce moment on le sent, on a trouvé LE spot. Ils sont là, posé sur la plage ! et Ils attendent la friture ! Mais un nouveau problème va nous pénaliser, la batterie du moteur électrique est morte. Il n’est plus possible de tenir des dérives ou de s’ancrer. Grosse déception.

Motivé plus que jamais on se fabriquera une ancre de fortune avec une grosse pierre trouvée en bordure mais même si ça fonctionne, c’est pas facile à gérer et on décidera de s’arrêter là plutôt que de finir la journée dans de mauvaises conditions.

Encore un très bon moment au bord de l’eau, merci aux deux boss de Fishfriender pour cette partie de pêche compliquée mais qui laissera inéluctablement de bon souvenirs …

La suite dans le prochain article…

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Finale Float tube FFPS 2017

Cette fois c’est pas nous qui pêchons ! Et oui, avec le Dam’s nous avons arbitré la finale Float tube 2017 organisé par la Team Carna95.

Nous avons passé un très bon moment, en deux jours nous avons mesuré pas moins de 78 poissons ! Bref : un festival de Brochet.

Voici sans attendre quelques photos souvenir :

Si vous en voulez encore plus, alors cela se passe ici :

https://photos.app.goo.gl/2epRPCr6de7OWqpa2

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

JOUR 5 – Championnat FFPS Bateau 2017 (Seine – 91)

C’est en Seine, dans le 91 que se sont déroulées deux nouvelles étapes du championnat challenger bateau de la zone nord et bien entendu nous y étions !

L’objectif : Valider notre 4e date et marquer un maximum de points en se positionnant le mieux possible dans la tête du peloton.

Mais on le sait, c’est loin d’être simple ; Ces deux manches s’annoncent compliquées au vu de la très maigre activité des poissons lors de nos sorties loisirs sur l’Oise mais cela n’a fait que nous renforcer mentalement.

En effet, nos dernières sorties dans l’Oise, nous permette d’avoir une idée de ce qui nous attend : Les silures sont plutôt actifs (cf nos dernières sessions) mais nous ne sommes pas très bon pour les débusquer … Les perches sont quant à elles bien cachées est pas très actives en bordures, il faut les trouver et les énerver. Le sandre on ne compte pas du tout dessus, cela fait malheureusement trop longtemps que l’on en a pas touché. Et pour ce qui est du King (le brochet), il faut espérer qu’il soit actif …

Bref, le programme n’est pas réjouissant et malheureusement pour enfoncer le clou, la météo s’annonce pluvieuse une bonne partie de la journée et légèrement venteuse.

Stratégie

N’ayant pas eu l’occasion de faire un prefishing, le parcours que nous avons prévu repose uniquement sur les informations collectées via Google Earth et grâce à la bathymétrie fournie par l’application BeOnSil.

Après discussion avec les potes ; On arrive enfin à se fixer un plan. Le principe est simple, on va remonter tout le bief soit 6-7km en direction de la fosse la plus profonde. On n’a pas d’étapes précises, mais les péniches, piles de ponts et quais seront sur notre chemin et c’est-elles qui seront travaillées (si elles seront libres lors de notre passage).

Notre parcours durant l'épreuveLe tracé rouge représente notre parcours

Les techniques de pêche utilisées seront polyvalentes et dispatcher entre nous deux :

  • Damien va essentiellement utiliser des leurres souples mais à toutes les sauces : verticale, linéaire et grattage (en fonction des spots).
  • Pour ma part, ma pêche sera orientée power fishing en utilisant des techniques énergiques et agaçantes dans le but de localiser et toucher les poissons actifs : crankbaits, plomb palette et spinnebait.

⇒  Nos montages ne seront pas très sélectifs pour essayer de viser toutes les espèces et faire du volume. Va falloir prier pour tomber sur du gros et ne pas casser.

C’est à peu prêt tout … On est prêt, on sait ce qu’on va faire. Plus qu’à attendre le top départ et tout donner pour atteindre notre objectif.

La Pêche

Après un petit déjeuné avec les copains, Damien comme à son habitude, fait jouer sa chance légendaire et tire au sort la vague 1 … Notre départ est donc prévu pour 11h00.

Le top départ est donné sous une pluie battante, notre premier arrêt est une péniche. Branle-bas de combat, je passe au plomb palette et Dam’s gratte les contours au LS. Je sortirai alors deux perches non maillées. C’est un bon début même si le chemin est encore long.

On continuera ensuite notre trajet jusqu’à la fosse en passant sur tous les spots potentiels en alternant les différentes techniques. Pour l’instant, ce qui fonctionne le mieux c’est le plomb palette mais je tombe uniquement sur des perches non maillées entre 20-24 et c’est pas vraiment ce que l’on dont nous avons besoin. Damien au souple n’arrive quant à lui pas à concrétiser mais il insiste et ne lâche rien.

Plus de la moitié du temps réglementaire s’est écoulé et la pluie c’est enfin calmée ; Nous arrivons dans le secteur de la fosse que nous avions repérée à l’aide de l’app BeOnSil.

La prospection de la fosse débute. Damien est en verticale quand soudain, sa canne se plie. C’est lourd ! Cela ne peut être qu’un silure ! Damien gère alors son combat à la perfection. C’est rapide et sans bavure ; Damien ramène le gros chat à proximités, je l’attrape et le colle dans le bateau commissaire qui nous voyant en combat c’était immédiatement rapproché.

Après mesure, c’est un silure d’1m20 que soulève fièrement Damien. Ce qui nous fait gagner 600 points puisque le silure est coef 0.5.

Silure en Seine by margency fishing

Ce silure est tombé à pic, on commençait à faiblir mais à partir de ce moment l’adrénaline va nous permettre de tenir jusqu’à la fin.

On a insisté sans interruption sur la zone du silure ainsi que des postes avoisinants mais seulement des perches non maillées nous rendront visites et qui la plus part du temps se situent en pleine eau, à bonne distance de la bordure.

Sur le chemin du retour, alors que le soleil commence enfin à faire son apparition, on s’arrêtera sur un dernier poste. Le spot est propice, une grosse partie de la zone est recouverte de nénuphars et la bordure est encombrée par des branchages. Dès mon premier lancé (au crankbait ) je touche une perche (non maillée) suivie par quelques unes de ses congénères. Du coup, on fera nos derniers lancés de la journée sur ce spot qui sera très productif en perche non maillée au crankbait (pour moi) et au leurre souple en linéaire (pour Dam’s).

Pour nous la manche est terminée, les derniers bateaux arrivent et en discutant avec les potes notre constat se confirme : la pêche a été difficile pour tout le monde et notre seul poisson va probablement nous permettre d’être dans le top 5… Vivement le classement.

Résultats / Conclusion & Remerciements

Vers 20h00, les résultats tombent et surprise on est sur la 3e marche du podium ! C’est vraiment génial on n’y croyait pas trop ! L’objectif du samedi est rempli ! Vivement dimanche pour la seconde manche !

La soirée se terminera autour d’un bon barbecue et dans une ambiance conviviale avec les autres pêcheurs.

Un grand merci à Christophe Maffezzoni, les bénévoles et responsables de la base nautique de Port Saintry et de Draveil !

Et sans oublier notre fidèle sponsor Dreux Pêche !

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.

Over dur 2017

1 mai, ouverture du brochet dans le Val d’Oise ; C’est un grand jour, les cannes sont armées et prêtent pour le combat.

Je suis accompagné de Pierre (Dori pour les intimes) et de Mika. Le choix du lieu sonne comme une évidence : l’Oise.

Les prévisions météo ne sont pas au beau fixe : Averses et rafales de vent allant jusqu’à 52 km/h sont prévues. Qu’à cela ne tienne ! c’est pas ça qui va nous faire rater ce moment tant attendu.

Notre parcours était tracé d’avance et nous avions décidé de privilégier le Power fishing pour balayer les spots à la recherche des poissons ‘actifs’.

Chacun savait comment il allait aborder les postes :

  • Pour ma part, j’avais décidé de maximiser mes lancés en utilisant des techniques ‘rapides’ et pour ça j’ai utilisé 3 leurres : Crankbait, spinnebait et jerkbait. Mon objectif était exclusivement la pêche du brochet (mes 3 cannes étaient montées avec un bas de ligne de 70 centièmes).
  • Mika était accompagné de deux charmantes cannes : L’une était destinée au cranking tandis que l’autre pour une pêche aux leurres souples (5 pouces essentiellement) pour viser les bordures ou les zones de plein eau.
  • Dori, l’homme qui change le plus vite de leurre de l’Oise a essayé de diversifier au maximum les techniques, tout y est passé (Leurre de surface, cuillère, spinnerbait, pointer, leurres souples …) !

Maintenant parlons de la pêche ! Qui malheureusement n’a pas été à la hauteur de nos attentes.

Certes tout était bien réglé et préparé mais dans les faits cela ne c’est pas tout à fait passé comme nous l’avions imaginé.

Notre première dérive est un échec, aucune activité n’est à signaler, c’est un bide.

Puis nous avons été contraint de dévier de notre parcours car une course de natation avait lieu de 10h00 à 12h00 sur une grosse partie du tronçon.

On décide donc de basculer dans un bras de l’Oise pour ne pas être gêné et aussi pour se protéger du vent qui commence à s’intensifier.

Pour ma part je suis sceptique, c’est pas n’ endroit que je pêche habituellement et suis un peu contrarié par ce changement de plan. Mika pour sa part est plutôt optimiste et rassurant car il explique avoir déjà fait des brocs et perches dans ce secteur.

Le début n’est pas convainquant. Puis on arrive sous un pont sous lequel, j’aperçois une zone d’herbier assez dense. Je ne sais pas vous dire pourquoi mais je sentais bien ce spot.

Je balance alors mon spinnerbait en plein dans les herbiers, à la limite de la bordure et commence à ramener rapidement ma ferraille.

Alors que le spinner arrive au bateau, j’arrête de mouliner. Puis j’anime mon leurre en tirant doucement ma canne … Et là, surprise un brochet sort de nul part et engame le spinner.

Grosse montée d’adrénaline, après une grosse sacoche, le pike passe sous le bateau très très rapidement ! Je suis obligé de me baisser, le temps de desserrer un peu le frein de mon moulinet.

Ma canne est pliée, je laisse alors le brochet prendre du fil pour le fatiguer … le tout, télécommande à la main, en essayant de décaler le bateau qui dérive doucement vers la bordure.

Bref, c’est sport ! mais finalement, Mika dégaine l’épuisette et rapidement la positionne pour accueillir le poisson. Canne haute pour brider le poisson, je le dirige doucement vers l’épuisette et c’est gagné ! Le bateau n’est plus bredouille 😀

Voici un petit montage (By Mika) de ce moment bien sympathique de la journée :

Le reste de la matinée ne sera pas aussi intense, aucune touche, aucun fish. Finalement, on marquera un pause pour prendre le temps de pique-niquer (Merci les gars pour la bouffe, c’était au top).

La reprise se révélera très compliquée, le vent s’est levé, les rafales nous poussent et nous empêchent de dériver correctement.

à 15h00, on en a marre, blasé on baisse les armes et on décide d’en arrêter là.

Merci Pierre, pour le titre de l’article, il résume très bien notre journée 🙂

Bruno 1 Brochet

À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.