Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris le temps de rédiger quelques lignes sur le blog mais vaut mieux tard que jamais.
Pour terminer en beauté cette saison 2017, je vais vous partager mes deux dernières sorties …
Ces deux journées de pêche consécutives se déroulent durant la crue : La Seine et l’Oise débordent et le débit de celles-ci est très élevé.
Les crues, sont des périodes clés à ne pas louper. Les chances de faire de gros fishs en rivière sont plus élevées bien que les conditions soient difficiles et pas très plaisantes.
Pour prendre du poissons, il faut adapter ses techniques, analyser la rivière et surtout essayer de comprendre le comportement des poissons :
Les poissons fourrages se regroupent à l’abri du courant afin de limiter leurs efforts. Généralement, ils se situent dans les zones ‘calmes’, derrière les piles de ponts, dans les bras mort, dans les branches en bordure pour échapper aux courants… Et les carnassiers l’ont bien compris ! Eux, leur stratégie est simple : Se positionner à la limite des zones de remous prêt à prendre en chasse le moindre petit poisson blanc emporté par le courant.
Passons à la pêche : Pour terminer la saison j’ai posé 2 journées de congé, l’objectif trouver les sandres de l’Oise (pour des raisons de sécurité j’ai écarté la Seine).
Le jeudi, c’est avec Gregory et Philippe de Fishfriender que je suis sortie. Pour eux c’est la découverte, l’Oise ils ne connaissent pas, ils sont ultra motivés et abordent la session en toute détente.
J’avais un programme spécial crue pour eux :
Nous avons d’abord ratissé en linéaire l’amorti d’une pile de pont (qui m’avait valu à l’époque un beau Sandre) mais malheureusement cette fois cela ne fonctionne pas. Après avoir testé le spot en vertical on décide de bouger.
Le second spot débute derrière une péniche, le courant y est plus faible. On entame alors une verticale en descendant le courant sur la longueur de la péniche. Après deux tentatives sans la moindre touche, on décide de changer.
Tenir une bonne dérive et maîtriser le bateau avec autant de débit c’est compliqué, alors on s’adapte. J’opte alors pour une nouvelle option : Un bras mort, le courant y est nul. Je mise sur cette zone protégée du courant pour trouver un précieux Sandre en vertical et en linéaire sous les branches de la bordure.
Le temps passe, Il est 11h00 est on est toujours bredouille et ce Malgré les efforts de mes deux compères qui malgré les tentatives loupées ont toujours un moral d’acier.
Perso, je suis un peu perturbé, jusqu’à maintenant aucun poisson à bord, même pas une touche. Mais où sont ils ?
Je propose à mes deux acolytes un nouveau spot, le souci c’est qu’il est loin (à 5-6 km) et qu’il faut remonter le courant. À trois sur le bateau, on avance à moins de 15km/h mais peut-être que cette perte de temps sera rentabilisée …
Ce nouveau hot spot est une petite plage à la pointe d’une île. Cette embouchure est assez mouvementée, il y a pas mal de zone de remous et mon moteur électrique à même dû mal à s’ancrer correctement.
Avant de démarrer, j’explique à mes deux hôtes la structure du fond et la technique à privilégier : Viser la plage, entre la zone de calme et le courant tout en laissant planer son leurre à la descente dans le contre courant.
Après 2-3 lancés, je prends une grosse sacoche alors que mon leurre a à peine pénétré la surface de l’eau. Ferrage ! Que c’est bon, le poisson me fait un beau combat et me laisse penser à un petit silure … Mais il en sera tout autrement, c’est un beau sandre bien gras qui remonte ! C’est la joie dans le bateau ! Après les photos souvenirs, on y retourne.
Ni une ni deux, Philippe annonce poisson, mais après quelques secondes il doute ? il ramène quelque chose de lourd, je lui dit de surtout pas lâcher la tension et de continuer à ramener. Après plusieurs coup de moulinet on aperçoit un nouveau gros sandre sortir de l’eau, le problème c’est qu’il est harponné au niveau de la queue. Malheureusement en le ramenant celui-ci se décroche … Grosse déception.
À partir de ce moment on le sent, on a trouvé LE spot. Ils sont là, posé sur la plage ! et Ils attendent la friture ! Mais un nouveau problème va nous pénaliser, la batterie du moteur électrique est morte. Il n’est plus possible de tenir des dérives ou de s’ancrer. Grosse déception.
Motivé plus que jamais on se fabriquera une ancre de fortune avec une grosse pierre trouvée en bordure mais même si ça fonctionne, c’est pas facile à gérer et on décidera de s’arrêter là plutôt que de finir la journée dans de mauvaises conditions.
Encore un très bon moment au bord de l’eau, merci aux deux boss de Fishfriender pour cette partie de pêche compliquée mais qui laissera inéluctablement de bon souvenirs …
La suite dans le prochain article…
À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.