1 mai, ouverture du brochet dans le Val d’Oise ; C’est un grand jour, les cannes sont armées et prêtent pour le combat.
Je suis accompagné de Pierre (Dori pour les intimes) et de Mika. Le choix du lieu sonne comme une évidence : l’Oise.
Les prévisions météo ne sont pas au beau fixe : Averses et rafales de vent allant jusqu’à 52 km/h sont prévues. Qu’à cela ne tienne ! c’est pas ça qui va nous faire rater ce moment tant attendu.
Notre parcours était tracé d’avance et nous avions décidé de privilégier le Power fishing pour balayer les spots à la recherche des poissons ‘actifs’.
Chacun savait comment il allait aborder les postes :
- Pour ma part, j’avais décidé de maximiser mes lancés en utilisant des techniques ‘rapides’ et pour ça j’ai utilisé 3 leurres : Crankbait, spinnebait et jerkbait. Mon objectif était exclusivement la pêche du brochet (mes 3 cannes étaient montées avec un bas de ligne de 70 centièmes).
- Mika était accompagné de deux charmantes cannes : L’une était destinée au cranking tandis que l’autre pour une pêche aux leurres souples (5 pouces essentiellement) pour viser les bordures ou les zones de plein eau.
- Dori, l’homme qui change le plus vite de leurre de l’Oise a essayé de diversifier au maximum les techniques, tout y est passé (Leurre de surface, cuillère, spinnerbait, pointer, leurres souples …) !
Maintenant parlons de la pêche ! Qui malheureusement n’a pas été à la hauteur de nos attentes.
Certes tout était bien réglé et préparé mais dans les faits cela ne c’est pas tout à fait passé comme nous l’avions imaginé.
Notre première dérive est un échec, aucune activité n’est à signaler, c’est un bide.
Puis nous avons été contraint de dévier de notre parcours car une course de natation avait lieu de 10h00 à 12h00 sur une grosse partie du tronçon.
On décide donc de basculer dans un bras de l’Oise pour ne pas être gêné et aussi pour se protéger du vent qui commence à s’intensifier.
Pour ma part je suis sceptique, c’est pas n’ endroit que je pêche habituellement et suis un peu contrarié par ce changement de plan. Mika pour sa part est plutôt optimiste et rassurant car il explique avoir déjà fait des brocs et perches dans ce secteur.
Le début n’est pas convainquant. Puis on arrive sous un pont sous lequel, j’aperçois une zone d’herbier assez dense. Je ne sais pas vous dire pourquoi mais je sentais bien ce spot.
Je balance alors mon spinnerbait en plein dans les herbiers, à la limite de la bordure et commence à ramener rapidement ma ferraille.
Alors que le spinner arrive au bateau, j’arrête de mouliner. Puis j’anime mon leurre en tirant doucement ma canne … Et là, surprise un brochet sort de nul part et engame le spinner.
Grosse montée d’adrénaline, après une grosse sacoche, le pike passe sous le bateau très très rapidement ! Je suis obligé de me baisser, le temps de desserrer un peu le frein de mon moulinet.
Ma canne est pliée, je laisse alors le brochet prendre du fil pour le fatiguer … le tout, télécommande à la main, en essayant de décaler le bateau qui dérive doucement vers la bordure.
Bref, c’est sport ! mais finalement, Mika dégaine l’épuisette et rapidement la positionne pour accueillir le poisson. Canne haute pour brider le poisson, je le dirige doucement vers l’épuisette et c’est gagné ! Le bateau n’est plus bredouille 😀
Voici un petit montage (By Mika) de ce moment bien sympathique de la journée :
Le reste de la matinée ne sera pas aussi intense, aucune touche, aucun fish. Finalement, on marquera un pause pour prendre le temps de pique-niquer (Merci les gars pour la bouffe, c’était au top).
La reprise se révélera très compliquée, le vent s’est levé, les rafales nous poussent et nous empêchent de dériver correctement.
à 15h00, on en a marre, blasé on baisse les armes et on décide d’en arrêter là.
Merci Pierre, pour le titre de l’article, il résume très bien notre journée 🙂
Bruno | 1 Brochet |
À++ pour de nouvelles aventures au bord de l’eau.